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La réceptivité de la presse à la communication de la BNS dans le cadre des examens de situation de politique monétaire ainsi que le rôle d’expert et de monitoring joué par la presse

Le jeudi 15 janvier, la BNS annonce dans un communiqué de presse l’abolition du cours plancher à la grande surprise de tous les journalistes et économistes suisses. Trois jours plus tôt, Monsieur Jean-Pierre Danthine le numéro 2 de la BNS assurait avec conviction lors d’une interview que le taux plancher était le pilier de la politique monétaire helvétique. Affolement général, incompréhension, incohérence, couac de communication ou simple concours de circonstances malheureux par excès de transparence ?

La communication de la BNS en tant qu’acteur phare de l’économie suisse est scrutée, étudiée, analysée et interprétée par les médias. Madame Dominique Chloé Baumann, Collaboratrice scientifique aux archives de la BNS, s’est penchée de manière prémonitoire sur la question lors de son travail de Mémoire MPA présenté en 2014 : « La presse et la politique monétaire. Analyse de résonance médiatique de la communication de la Banque nationale suisse liée aux décisions de politique monétaire de 2006 à juin 2011 ».

Bien que son travail de MPA s’arrête avant le taux plancher, quelques parallèles peuvent être tirées et certaines questions émergent en filigrane : la transparence, la communication de crise, la crédibilité et sincérité des cadres de l’administration publique dans ce genre de situation.Elle viendra nous présenter, lors de la prochaine rencontre thématique de l’AD-IDHEAP le 6 mai 2015 à Berne, la réceptivité de la presse à la communication de la BNS dans le cadre des examens de situation de politique monétaire ainsi que le rôle d’expert et de monitoring joué par la presse.

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