Le dimanche 28 février 2016, les Suisses s'exprimeront sur un 2e tube au Gothard. Trois jours après ce vote, nous aurons la chance de rencontrer, dans le cadre de notre prochain "stamm" auquel nous avons d'ores et déjà le plaisir de vous convier, Monsieur Jörg de Bernardi, délégué aux relations confédérales du Canton du Tessin. Dans cette fonction, Jörg De Bernardi a été le coordinateur technique des mesures prises par le gouvernement ainsi que par les parlementaires fédéraux du Canton du Tessin en soutien à cette variante de réfection, de la mise à l’agenda politique à la coordination de la campagne de vote, en passant par la phase parlementaire décisionnelle.

Pour reprendre les termes du quotidien Le Temps, il est "le diplomate qui se bat pour le Tessin" et, en tant que lobbyiste cantonal, a pour mission de servir les intérêts tessinois. Selon Le Temps du 17 juin 2015, "les avis sont presque unanimes: Jörg de Bernardi est l’un de ceux qui se battent le plus efficacement pour leur canton". Ce diplomate polyglotte de 42 ans, qui a travaillé aux Affaires étrangères puis au Secrétariat d’Etat à l’économie comme négociateur suisse dans le cadre de l’OMC, a été engagé par le Tessin en 2011 comme délégué cantonal aux relations avec la Confédération. Il partage son temps entre son bureau de Bellinzone, celui de Berne et le train, qui lui sert également de lieu de travail. La création du poste est aussi née de l’incompréhension ressentie au Tessin à propos de la libre circulation des personnes. Il dépense beaucoup d’énergie pour expliquer à Berne les relations complexes que le Tessin entretient avec son grand voisin lombard. Il relève que "le rôle d’un lobbyiste cantonal consiste à éviter que des décisions soient prises en méconnaissance des intérêts d’un canton". Il informe les édiles tessinois des enjeux fédéraux et organise des événements visant à promouvoir le Tessin, "sans toutefois faire de grande agitation".

Lors de ce stamm, M. Jörg de Bernardi analysera le résultat de la votation sur la réfection du Gothard et, sur la base de cet exemple, apportera son regard sur le potentiel, mais aussi les limites, du rôle des lobbyistes cantonaux auprès des administrations publiques.